Risques naturels

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Les feux de forêt sont des sinistres qui se déclarent dans une formation naturelle qui peut être de type forestière (forêt des de feuillus, de conifères ou mixtes), subforestière (maquis, garrigues ou landes) ou encore de type herbacée (prairies, pelouses, etc.) d’une surface minimale d’un hectare d’un seul tenant.

Les feux se produisent préférentiellement pendant l’été mais plus d’un tiers ont lieu en dehors de cette période. La sécheresse de la végétation et de l’atmosphère accompagnée d’une faible teneur en eau des sols sont favorables aux incendies. (Définition Cyprès)

Obligations légales de débroussaillement (OLD)

Conformément à l’article L.134-6 du code forestier, l’obligation de débroussaillement et de maintien en état débroussaillé s’applique, pour les terrains situés à moins de 200 mètres des bois et forêts, dans chacune des situations suivantes notamment : 

  • aux abords des constructions, chantiers et installations de toute nature, sur une profondeur de 50 mètres ; le maire peut porter cette obligation à 100 mètres
  • aux abords des voies privées donnant accès à ces constructions, chantiers et installations de toute nature, sur une profondeur fixée par le préfet dans une limite maximale de 10 mètres de part et d’autre de la voie.

Dans les Bouches-du-Rhône, l’arrêté n°2014316-0054 du 12 novembre 2014 relatif au débroussaillement et au maintien en état débroussaillé dans les espaces exposés aux risques incendie de forêt, s’applique. 

Pour en savoir plus sur les règles de débrouissaillement : http://www.prevention-incendie-foret.com/connaitre-les-regles/debroussaillement 
et sur les recommandations de la préfecture :
http://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture-foret-et-developpement-rural/Foret/Debroussaillement/Le-debroussaillement-une-obligation-legale

Prévention des feux de forêt

En forêt, toute l’année, il est interdit de fumer ou de faire du feu. Toute l’année, il est interdit de jeter des objets incandescents sur les voies et leurs abords qui traversent les zones boisées, maquis et garrigues.

Lien utile http://www.prevention-incendie-foret.com/ 

Accès et travaux dans les massifs forestiers

En période estivale, les espaces forestiers typiques de notre département méditerranéen sont plus sensibles aux risques d’incendies.

Aussi, pour protéger les promeneurs, les habitants et les sites naturels, l’accès y compris par la mer, la circulation, la présence des personnes et les travaux dans les massifs forestiers et espaces exposés sont réglementés du 1er juin au 30 septembre.

Pour s’informer sur les restrictions, il faut consulter la carte d’accès aux massifs disponibles au lien suivant : http://www.ancien.paca.gouv.fr/files/massif/index.php 

Cette carte est actualisée chaque jour, à 18 heures pour le lendemain. Chaque massif y est indiqué, son accessibilité étant déterminée en fonction de la météorologie et de la sécheresse.

Consignes de sécurité

AVANT – S’organiser et anticiper

  • Repérer les chemins d’évacuation, les abris,
  • Prévoir les moyens de lutte (points d’eau, matériels),
  • Débroussailler,
  • Vérifier l’état des fermetures, portes et volets, la toiture.

PENDANT- Se mettre à l’abri

Si vous êtes témoin d’un départ de feu : 

  • Informer les pompiers (18 ou 112 portable) le plus vite et le plus précisément possible,
  • Attaquer le feu, si possible.

Dans la nature : 

  • S’éloigner dos au vent,
  • Si on est surpris par le front de feu, respirer à travers un linge humide,
  • A pied rechercher un écran (rocher, mur…),
  • Ne pas sortir de votre voiture.
  • Une maison bien protégée est le meilleur abri : 
  • Fermer et arroser volets, portes et fenêtres,
  • Occulter les aérations avec des linges humides,
  • Rentrer les tuyaux d’arrosage pour les protéger et pouvoir les réutiliser après.

APRÈS – Respecter les consignes

Éteindre les foyers résiduels.

La vigilance météorologique

La Vigilance météorologique a pour objectif d’informer la population et les pouvoirs publics en cas de phénomènes météorologiques dangereux. Elle précise à l’échelle départementale les dangers potentiels d’une situation météorologique et mentionne les précautions pour se protéger.

Une carte de France, actualisée au moins deux fois par jour à 6h et à 16h, signale si un danger menace un ou plusieurs départements dans les prochaines 24 heures.

Selon le risque quatre niveaux de vigilance existent :

  • Rouge : Une vigilance absolue s’impose. Des phénomènes dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus. Tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution de la situation et respectez impérativement les consignes de sécurité émises par les pouvoirs publics.
  • Orange : Soyez très vigilant. Des phénomènes dangereux sont prévus. Tenez-vous au courant de l’évolution de la situation et suivez les conseils de sécurité émis par les pouvoirs publics.
  • Jaune : Soyez attentifs. Si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique ou exposées aux crues, des phénomènes habituels dans la région mais occasionnellement et localement dangereux (ex : mistral, orage d’été, montée des eaux) sont en effet prévus. Tenez-vous au courant de l’évolution de la situation.
  • Verte : Pas de vigilance particulière.

La carte de vigilance météorologique traite l’ensemble des phénomènes. Ainsi il peut y avoir une vigilance pour plusieurs phénomènes en même temps. Par exemple, dans le cas d’une tempête il peut y avoir des vigilances pour les phénomènes vagues-submersion, vents violents et pluie-inondation. 

Dans tous les cas, le niveau de vigilance retenu sera celui du phénomène présentant le niveau le plus élevé. La carte de vigilance météorologique s’accompagne toujours lorsqu’une vigilance orange ou rouge est émise d’un bulletin actualisé aussi souvent que nécessaire. Il précise la durée, l’intensité, l’évolution, la trajectoire, l’étendue et la fin du phénomène dangereux. Le bulletin précise également les conséquences possibles pour les biens et les personnes et y associer les conseils de comportement.

Pour en savoir plus consultez le site de la vigilance météorologique réalisé par Météo-France : https://vigilance.meteofrance.fr/fr

Pour plus d’informations sur les conséquences possibles et sur les bons comportements à adopter rendez-vous sur le site de la vigilance météorologique de Météo-France. 

En cas de vigilance Orange : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-orange 

En cas de vigilance Rouge : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-rouge

Description des phénomènes potentiellement présents à Fos-sur-Mer

La commune de Fos-sur-Mer peut-être impactée par différents phénomènes : tempête, inondation, ruissellement urbain, caniculegrand froid, et neige-verglas.

Le risque de tempête

Le risque de tempête regroupe différents phénomènes qui peuvent s’additionner ou bien se produire séparément. Les tempêtes surviennent dans les régions tempérées généralement en automne et en hiver. Une tempête est la manifestation d’une violente perturbation atmosphérique qui peut générer de forts vents qui sont souvent accompagnés d’orages et de précipitations.

Un vent est estimé violent et dangereux lorsque sa vitesse atteint 80 km/h en vent moyen et 100 km/h en rafale à l’intérieur des terres.

En bord de mer, la corrélation entre perturbation atmosphérique et forts vents engendre d’importantes vagues à l’origine de phénomènes de vagues-submersion aussi appelés submersion marine. C’est l’ensemble du littoral français qui est soumis à ce risque. Ce phénomène est la résultante de diverses causes. La dépression atmosphérique génère une surcote importante qui entraîne la submersion de zones littorales généralement hors d’eau. La surcote se définit comme l’augmentation du niveau de la mer au-dessus de la marée seule. Ce phénomène est encore accentué  par les forts vents qui engendrent une deuxième surcote due aux vagues. Le phénomène s’accompagne souvent de précipitations, d’orages qui peuvent amplifier les phénomènes d’inondations à cause d’un mauvais écoulement des cours d’eau dans la mer. Le phénomène est particulièrement dangereux en bord de mer, dans les zones où les vagues sont les plus importantes. En effet, les vagues sont très énergiques et les courants très importants.

Connaître les bons gestes et bons comportements en fonction du niveau de vigilance :
 En cas de vigilance Orange :
https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-orange

En cas de vigilance Rouge https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-rouge

Le risque d’orage

Un orage est un phénomène atmosphérique caractérisé par un éclair et un coup de tonnerre. Il est toujours lié à la présence d’un nuage de type cumulonimbus, dit aussi nuage d’orage, et s’accompagne souvent d’un ensemble de phénomènes violents : rafales de vent, pluies intenses, parfois grêle, trombe et tornade.

L’orage est généralement un phénomène de courte durée, de quelques dizaines de minutes à quelques heures. Il peut être isolé (orage près des reliefs ou causé par le réchauffement du sol en été) ou organisés en ligne (dite ” ligne de grains ” par les météorologistes). Par certaines conditions, des orages peuvent se régénérer, toujours au même endroit, provoquant de fortes précipitations durant plusieurs heures, conduisant à des inondations catastrophiques.

en savoir plus : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/dangers-meteorologiques-orages

Chaque année, les départements de l’arc méditerranéen connaissent des épisodes de pluies intenses (appelés épisodes cévenols ou méditerranéen) pouvant conduire à des inondations soudaines sur des territoires à forte concentration touristique. Ces orages avec de très vives précipitations se produisent principalement durant la période de septembre à mi-décembre et  génèrent l’équivalent de plusieurs mois de précipitations en seulement quelques heures. Ce phénomène difficilement prévisible représente un important danger pour les personnes compte tenu des cinétiques d’écoulement des eaux parfois très importantes.

Les épisodes méditerranéens sont liés à des remontées d’air chaud, humide et instable en provenance de Méditerranée par un flux de sud ou sud-est. Ces flux chauds et humides lorsqu’ils rencontrent un relief ou un front froid vont s’élever en altitude. L’air chaud qui prend de l’altitude va se refroidir, se condenser générant des orages violents, parfois stationnaires avec d’importantes précipitations.

Ces phénomènes pluviaux-orageux se produisent le plus généralement en automne au moment où la mer est la plus chaude et avec la plus forte évaporation. L’intensité du phénomène dépendra d’un gradient de température entre la température de surface et la température du haut du nuage, au plus celui-ci est élevé au plus les risques d’épisodes méditerranéens intenses sont importants.

En savoir plus : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/pluie-inondation-se-proteger-connaitre-bons-comportements

Que faire pour éviter la foudre ? : Chaque année, le sol français est frappé par environ un million d’impacts de foudre qui provoquent 20 000 sinistres et 15 000 incendies. Annuellement, une centaine de personnes est foudroyée.

Connaître les bons gestes et bons comportements en fonction du niveau de vigilance :

En cas de vigilance Orange : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-orange

En cas de vigilance Rouge : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-rouge

Le risque de crue ou inondation par remontée de cours d’eau

Les inondations ont différentes origines : La zone urbaine n’est pas traversée par des cours d’eau majeurs. Néanmoins, une partie de la Zone Industrialo-Portuaire (ZIP) est sensible aux inondations par remontées des eaux du Rhône par les canaux de drainage.

En savoir plus : https://www.vigicrues.gouv.fr/

La commune de Fos-sur-Mer ne présente pas un risque d’inondation avec une cinétique très importante similaire à ce que l’on peut observer dans le haut Gard et les Cévennes.  Toutefois, la commune peut être impactée par du ruissellement urbain dû à de fortes précipitations, notamment dans les zones présentant du relief ainsi que des inondations par remontée de cours d’eau au niveau de la Zone Industrialo-portuaire.

Connaître les bons gestes et bons comportements en fonction du niveau de vigilance :

En cas de vigilance Orange : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-orange

En cas de vigilance Rouge : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-rouge

Phénomène Neige-verglas

Les phénomènes de précipitations neigeuses sont rares sur les communes du pourtour méditerranéen. Toutefois à chaque fois qu’ils se produisent les conséquences sont désastreuses, naufragées de la route, perturbation des réseaux, toitures endommagées, pertes économiques.

Le verglas est lié à une précipitation : c’est un dépôt de glace compacte provenant d’une pluie ou bruine qui se congèle en entrant en contact avec le sol.

En savoir plus : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/dangers-meteorologiques-neige-verglas

Connaître les bons gestes et bons comportements en fonction du niveau de vigilance :

En cas de vigilance Orange :
 https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-orange

En cas de vigilance Rouge : https://vigilance.meteofrance.fr/fr/consequences-conseils-vents-violents-rouge

Phénomène sécheresse :

Les sécheresses, définies comme un déficit en eau sur une période relativement longue, font partie des extrêmes climatiques à fort enjeu sociétal.

On distingue plusieurs types  de sécheresses :

  • La sécheresse météorologique correspond à un déficit prolongé de précipitations.
  • La sécheresse agricole se caractérise par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation. Elle dépend des précipitations et de l’évapotranspiration des plantes. Cette notion tient compte de l’évaporation des sols et de la transpiration des plantes (l’eau puisée par les racines est évaporée au niveau des feuilles). La sécheresse agricole est donc sensible aux précipitations, à l’humidité et à la température de l’air, au vent mais aussi à la nature des plantes et des sols.
  • La sécheresse hydrologique se manifeste enfin lorsque les lacs, rivières ou nappes souterraines montrent des niveaux anormalement bas. Elle dépend des précipitations mais aussi de l’état du sol influant sur le ruissellement et l’infiltration. Le réseau hydrographique détermine les temps de réponse aux déficits de précipitations observés sur différentes périodes.

Au niveau du département, un plan d’action sécheresse a été approuvé par arrêté préfectoral du 17 mai 2016. Ce plan définit les seuils de vigilance, d’alerte, d’alerte renforcée et de crise en situation de sécheresse ainsi que les mesures correspondantes de restriction des usages de l’eau dans le département des Bouches-du-Rhône.

Pour en savoir plus :

http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/impacts-du-changement-climatique-sur-les-phenomenes-hydrometeorologiques/changement-climatique-et-secheresses

http://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/La-secheresse

Liens utiles

Pluie / inondations

Sécheresse

Un mouvement de terrain est un déplacement, plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol sous l’effet d’influences naturelles (agent d’érosion, pesanteur, séisme, etc.) ou humaines (exploitation de matériaux, déboisement, terrassement, etc.).

On distingue :

  • les mouvements lents entraînant une déformation progressive des terrains, pas toujours perceptible par l’homme. Ils regroupent les affaissements, les tassements, les glissements, la solifluxion, le fluage, le retrait-gonflement et le fauchage.
  • les mouvements rapides se propageant de manière brutale et soudaine. Ils regroupent les effondrements liés à la présence de cavités souterraines (carrières ou ouvrages souterrains), les chutes de pierres et de blocs, les éboulements et les coulées boueuses.

A Fos-sur-Mer

La commune de Fos-sur-Mer est concernée par deux types de mouvement de terrain.

Le retrait et gonflement des argiles

Ce phénomène à cinétique lente, d’aléa faible à nul à Fos-sur-Mer, se traduit par des variations de quantité d’eau dans certains terrains argileux induisant des gonflements (périodes humides) et des tassements (périodes sèches). Des conséquences sont possibles sur les constructions à fondation superficielle et sur les infrastructures, allant de la dégradation (fissure,  etc.) à des dommages plus conséquents.

Chutes de pierres et de blocs rocheux

Ce phénomène peut survenir de façon plus ou moins rapide. Certaines zones de la colline sont potentiellement exposées aux risques d’éboulement et aux chutes de blocs et de pierres.

Liens utiles
Site de géorisques : http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/mouvements-de-terrain#/
Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) : http://infoterre.brgm.fr/mouvements-de-terrain

Prévention des mouvements de terrain 

Un PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels) est une servitude d’utilité publique réalisée par l’Etat qui règlemente l’utilisation des sols en fonction des risques naturels auxquels ils sont soumis. 

Dans ce domaine de risque, deux plans ont été conçus : les PPR Mouvement de terrain et les PPR Retrait-Gonflement des Argiles.

La réglementation PPR Retrait-Gonflement des Argiles n’interdit pas la construction mais est assortie de certaines obligations (études de sols), de prescriptions et de recommandations pour la construction. 

Fos-sur-Mer n’est concernée par aucun de ces plans.

Consignes de sécurité / consignes générales

AVANT : s’organiser et anticiper

  • S’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.

PENDANT : se mettre à l’abri

En cas d’éboulement :

  • Fuir latéralement, ne pas revenir sur ses pas,
  • Gagner un point en hauteur, ne pas entrer dans un bâtiment endommagé,
  • Dans un bâtiment, s’abriter sous un meuble solide en s’éloignant des fenêtres.

En cas d’effondrement :

  • A l’intérieur : dès les premiers signes, évacuer les bâtiments et ne pas y retourner, ne pas prendre l’ascenseur.
  • A l’extérieur : s’éloigner de la zone dangereuse.

APRÈS : respecter les consignes

  • Rejoindre le lieu de regroupement indiqué.

Un séisme est provoqué par une rupture brutale des roches le long d’un plan de faille, qui génère des ondes sismiques à travers le sol, et donc des vibrations qui peuvent être ressenties à la surface.

Fos-sur-Mer est située en zone de sismicité modérée.

Connaissance et prévention des séismes

Le Bureau Central Sismologique Français (BCSF) 

Il coordonne, diffuse et archive les observations sismologiques. Le comité scientifique du BCSF est une instance d’évaluation pour toute activité d’étude de l’aléa sismique en France. Le BCSF remplit des obligations d’expertises pour la déclaration de l’état de catastrophe naturelle d’une commune et d’information de la Sécurité Civile et du BRGM.

Les données collectées par le BCSF sont de deux types :

  • les données macrosismiques sont issues des enquêtes sur le terrain, réalisées avec l’aide des Services Interministériels Départementaux de Défense et de Protection Civile, pour tout événement sismique de magnitude supérieure à 3.5.
  • les données instrumentales proviennent des stations sismologiques associées au RéNaSS (Réseau National de Surveillance Sismique – 73 stations sur le territoire français) et du réseau sismologique du Laboratoire de Détection Géophysique.

Liens utiles :
Site de France Séisme : http://www.franceseisme.fr/ 
Site du Réseau National de Surveillance sismique : http://renass.unistra.fr/

Le zonage réglementaire

Il n’est pas possible de prévoir un séisme, mais il est possible de savoir quelle magnitude pourrait être ressentie et dans quelle zone. C’est pourquoi la réglementation nationale définit un zonage réglementaire, comprenant 5 zones de sismicité croissante, et s’appliquant sur tout le territoire. Le respect de cette réglementation permet de se prémunir contre un séisme certain dans une période de 475 ans ou ayant 10% de chances de se produire en 50 ans.

Fos-sur-Mer est concernée par une zone de sismicité modérée (Zone 3). 

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