Environnement : L’étang de l’Estomac: un espace, doux et salé, plein de vies aquatiques
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Après Gruissan, Leucate, Thau… Ce Vauclusien, chirurgien-dentiste à la retraire, a décidé de s’aventurer dans l’étang de l’Estomac : « C’est un endroit particulier, selon lui. C’est le début de la Camargue. Chaque étang est différent. J’aime ces endroits où personne ne va. » Frédéric André a réalisé six plongées, en l’hiver (parce que l’eau est plus claire), de jour et de nuit. Avec une préférence pour la nuit : « Oui, poursuit-il. La nuit, la vie est différente. Plus riche. Les anguilles partent en chasse. On voit beaucoup plus les petits crustacés. » Au nord de la lagune, le photographe a immortalisé des étoiles et des limaces de mer, des anémones, de petites éponges roses et de nombreuses plantes à fleurs, dont le rupia marine, qui ressemble à un épi de blé. Dans la partie sud, le naturaliste amateur à découvert les richesses de la roselière, qui a la particularité d’être alimentée en eau douce. Frédéric André est tombé nez à nez avec des carpes et des couleuvres. Ses photographies sont visibles sur le site inaturalist.org, qui est une sorte de réseau social pour les amateurs de biodiversité sous-marine. Si le sujet vous intéresse, vous y trouverez les clichés qu’il a pris aux abords de la plage Saint-Gervais.
Frédéric André, grâce à ses incursions sous-marines et son œil photographique, participe activement à l’enrichissement du réseau Doris (Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatiques). Ce site participatif met en ligne des fiches concernant des espèces animales, végétales, dulcicoles ou marines. Frédéric André est aussi auteur de nombreux ouvrages sur ce sujet.
