Jeunesse : Les JSP: l’aboutissement
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La première génération de Jeunes sapeurs-pompiers est arrivée au bout de son cursus. Initiée en 2020, c’était la première section de JSP de Fos-sur-Mer : « On leur a appris à veiller à leur sécurité, à utiliser correctement les équipements de protection et les tenues de feu, détaille David Redondo, leur responsable pédagogique. Ils sont prêts à intervenir dans toutes les situations : les incendies, le secours à la personne… Ils sont opérationnels. » Être JSP, c’est consacrer ses samedis matins à un entraînement sportif soutenu, à des cours théoriques exigeants et à des mises en situation périlleuses, comme évacuer une personne inconsciente en haut d’une tour, en extraire une autre d’un local envahi de fumée, éteindre un feu sur un toit : « Il y a beaucoup de pratique, assure Yann Rodriguez, 17 ans. Nos formateurs nous poussent au meilleur de nous-même. Il y a un esprit familial. Mais attention, ce n’est pas le centre aéré, il y a un cadre à respecter. »
« Les uns pour les autres »
Les JSP participent aussi aux cérémonies protocolaires, aux compétitions sportives départementales : « C’est un réel engagement, voire un sacrifice, admet Léo Vautier. Depuis tout petit, j’avais envie de m’investir chez les sapeurs-pompiers et je ne le regrette pas. » Le mois dernier, les marcassins (le petit du sanglier, animal totem de la caserne) ont passé l’examen final, au Centre de formation départemental de Velaux. Trois d’entre eux doivent se soumettre à un rattrapage: « Nous sommes tous avec eux par solidarité, les uns pour les autres, assure Noëlie Golé. Ces quatre années n’ont pas toujours été faciles, mais quand l’un de nous est découragé, on le remotive tous ensemble. Il y a beaucoup de cohésion. » Pour finir en beauté et en émotion, les JSP de Fos-sur-Mer participeront, le 14 juin, à la cérémonie de remise des casques, symbole de courage et de dévouement, à l’Hôtel de département de Marseille.
