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Les Maisons de quartier du Mazet, de la Tuilerie et celle du Pont du Roy sont des endroits incontournables pour de nombreux habitants. Gérées par le Centre social fosséen, elles participent à la dynamique de la cité et au rapprochement entre les citoyens : ” Nous allons à leur rencontre, nous les écoutons, souligne la directrice, Christelle Bellay. L’idée est d’en savoir plus sur leurs envies, leurs besoins, et d’adapter nos offres en termes d’animations et d’actions à mener. De l’accueil des enfants avec le Centre de loisirs, jusqu’à des projets en direction des seniors, en partenariat avec le CCAS. Nous sommes en contact avec différents publics. » Soutien à la parentalité, jardins partagés et pédagogiques, chantier jeune, aide à la réinsertion professionnelle, animations de proximité, accompagnement scolaire, actions sportives, culturelles et artistiques… sont autant de propositions qui sont imaginées et mises en place tout au long de l’année. Pour mener à bien ses ambitions, le Centre social fosséen dispose d’une équipe de dix-sept personnes avec lesquelles la directrice entretient une collaboration étroite : « Nous commençons à analyser les besoins pour écrire les axes de notre futur projet social. Il y a des sujets porteurs comme l’emploi, l’environnement, la santé et l’alimentation. Ce sont des thèmes qui parlent aux gens. » Dans les premiers retours de questionnaires, il apparaît que les adhérents sont demandeurs de plus de sorties, de parties de boules, ou encore des soirées karaoké : « Ils recherchent des moments de vie à partager », conclut Christelle Bellay qui se projette déjà sur la grande fête du Centre social fosséen qui aura lieu en juin, à la Maison de quartier de la Tuilerie.
Portrait de la nouvelle directrice du Centre social fosséen
Christelle Bellay est, depuis le mois d’octobre, la directrice du Centre social fosséen. Cette Istréenne était, avant son arrivée à Fos, à la tête d’une clinique. Elle y dirigeait six services, soit près de 160 salariés : « C’était un poste avec plusieurs casquettes, se souvient-elle. J’avais construit un projet médical avec les médecins. Ce que j’aime, c’est le collectif. » Christelle Bellay a travaillé dur pour faire labelliser son établissement comme hôpital de proximité, et ainsi garantir aux patients un parcours de soins complémentaire à l’hôpital public. Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille et la stratégie imaginée n’a pas atteint ses espérances. Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre : « J’ai vu cette offre à Fos-sur-Mer, une mission de direction au Centre social fosséen. C’était un nouveau monde que je n’avais jamais exploré. » La voilà donc, dans un bureau décoré de dessins d’enfants et de photographies souvenir: « J’ai la chance de travailler avec un Conseil d’administration très ouvert. On peut s’emparer de n’importe quel sujet. Nous collaborons aussi avec les services de la Ville sur des thématiques citoyennes telles que les discriminations ou la délinquance. Je me sens utile. »