Ils sont 46, femmes et hommes, investis dans une mission de service public essentielle. Celle de protéger nos espaces naturels et de seconder les sapeurs-pompiers lors d’épisodes incendiaires. Les bénévoles de la Réserve communale de la sécurité civile, un dispositif financé par la Ville, vont entamer la saison dure, celle de tous les dangers : « Notre fonction, c’est la surveillance des collines, rappelle Jacques Deniel, le responsable. Nous patrouillons avec des véhicules porteurs d’eau, qui nous permettent d’éteindre les petits départs de feu. On appelle les sapeurs-pompiers, quand cela dépasse nos compétences. Nous signalons aussi les infractions comme les dépôts sauvages, les motocross, les coupes de bois… Tout ce qui peut provoquer un départ de feu. »
De la colline de Lavalduc, à la Fanfarigoule et jusqu’au mas du Coucou, ce sont près de 600 hectares que les membres de la réserve, reconnaissables à leurs tenues oranges, vont sillonner tout l’été. Philippe Coupé fait partie de la réserve depuis 22 ans et observe une aggravation de l’état des espaces naturels : « Il y a moins de forêt, les arbres tombent, et la sècheresse est de plus en plus présente. La moindre étincelle peut avoir des conséquences. »
Jusqu’en septembre, les bénévoles de la réserve communale de la sécurité civile seront sur le qui-vive. Jacques Deniel rappelle que toutes les personnes de bonne volonté, qui ont envie de s’investir pour la préservation de la nature, sont les bienvenues dans leur organisation : « Il faut être majeur, rappelle-t-il, avoir le permis de conduire et un peu de temps… Même une journée par mois, cela nous aiderait. » Autre message, autre conseil de la RCSP : “Rester vigilant en colline. Pas de cigarette. Pas de véhicule à moteur. Renseignez-vous sur les conditions météo avant d’aller vous promener.”