Déjà présents en 2017 pour ce même tournoi, les footballeurs et le staff technique ont à nouveau fait le voyage depuis le golfe persique, de 4 519 km précisément, pour faire de notre ville leur camp de base d’où rayonner dans la région. Les trois matchs disputés les auront en effet amenés à Aubagne (défaite 2-0 face au Mexique), à Parsemain (défaite 4-1 contre la Chine) et à Vitrolles, où ils ont affronté la République d’Irlande le 9 juin, pour s'incliner sur la plus petite des marges, 1-0. Entre temps, leur séjour se sera déroulé à l’hôtel Ariane.
Dans les meilleures conditions de travail
Samir Chamem, le coach de nationalité tunisienne s’exprimant dans un français parfait, nous a accordé un entretien : « Tout s’était très bien passé en 2017 et il n’y a rien à redire sur l’organisation, voilà pourquoi nous sommes revenus ici, explique-t-il. Nous sommes au vert, au calme. » En ce qui concerne les entraînements, la municipalité a mis à la disposition des Bahreïniens le stade de l’allée des Pins.
« Nous avons trouvé la pelouse un peu dure, alors nous avons demandé à ce qu’elle soit arrosée tous les jours et les services municipaux s’en chargent, pour nous offrir les meilleures conditions de travail, précise le sélectionneur. Nous avons décidé de nous inscrire parce que nous avons une bonne équipe, qualifiée pour la Coupe d’Asie des nations U23 en Thaïlande, en janvier 2020. Donc nous avons le droit d’espérer gagner un match. »
Notre entretien s’est déroulé alors que le Bahreïn n’avait disputé qu’une seule rencontre...
Peu importe finalement : sur le plan sportif, la seule présence du Bahreïn représente pour Samir Chamem un succès. « L’objectif technique est atteint grâce à notre participation à un tournoi de cette importance, avec des équipes de très haut niveau, se satisfait-il. C’est aussi intéressant pour nous d’étudier comment travaillent les autres écoles de football, dans des pays qu’on ne rencontre pas tous les jours ! » Et c’est en se frottant aux meilleurs que l’on apprend le plus… En attendant, si le Bahreïn participe à nouveau au Festival international Espoirs, nul doute que ses dirigeants choisiront la même localisation : entre la sélection nationale et Fos-sur-Mer, c’est presque déjà une histoire d’amour !
L’accueil des sportifs, spécialité de l’hôtel Ariane
« Nous avons un slogan ici : "Les hôtels préférés des sportifs", nous apprend Jamal Ahram, directeur d’exploitation de l’établissement. Nous sommes en effet très proches des clubs et nous pensons qu’il est important de soutenir le sport et la jeunesse, par exemple en réalisant des opérations de sponsoring comme l’Ariane Fos Cup, avec l’Étoile sportive fosséenne. »
En ce qui concerne l’accueil proprement dit de délégations de sportifs de haut niveau, sans compter les adversaires de Fos Provence basket qui y séjournent le plus souvent, l’hôtel Ariane a récemment reçu l’équipe gabonaise U19 féminine, le mois dernier, en attendant la venue successive des États-Unis de footballeuses de San Antonio puis d’équipes féminines et masculines de Quakertown.
« Nous avons une structure qui nous permet de bien accueillir les sportifs, avec 650 m² de salons, poursuit Jamal Ahram. Pour le service en cuisine, notre chef sait techniquement comment traiter les régimes alimentaires et propose des menus diététiques en fonction des demandes. Avant même de prendre connaissance du cahier des charges établi par le médecin des délégations, nous savons par exemple que les joueurs consomment de la viande blanche avant les matchs et de la viande rouge après. Ensuite nous savons nous adapter. Par exemple, les Bahreïniens ont une autre culture gastronomique que nous… Enfin, le parc de l’hôtel permet de faire des petites séances d’étirements ou d’échauffement, et nous mettons à la disposition des équipes professionnelles une salle de massage. »