Daniel Jeandon, jeune retraité de 63 ans, a fait l'acquisition d'un vélo électrique en novembre dernier, profitant de l'aide accordée par la Ville : « Mon modèle vaut normalement 1000 €, mais il était en promo à 500, explique-t-il. Ce qui est génial, c'est que la mairie nous donne 100 € ! Comme l'aide totale ne doit pas excéder 20% du prix, je n'ai pas eu d'aide supplémentaire de l'État et je l'ai donc payé 400 €. »

C'est peu dire qu'il est conquis par sa machine : « Je l'utilise tous les jours - je fais entre 20 et 40 km - par tous les temps ; même quand souffle le mistral, c'est facile et l'on est en sécurité, expose Daniel Jeandon. Le vélo se recharge comme un téléphone portable et l'on n'a besoin ni d'entretien, ni d'assurance. La puissance est étonnante, même si l'on ne dépasse pas 25 km/h - sans cela, ce serait considéré comme une mobylette. On pédale mais sans effort. C'est idéal pour les courtes distances en ville. Quand on fait du vélo, on se fait mal ; avec l'électrique, je n'ai plus mal ! »

L'une de ses motivations est environnementale : « Avec mon épouse, nous sommes les champions de l'écologie, confie-t-il : recyclage, compost, utilisation du marc de café pour le poêle à bois, 1 kg seulement de déchets par semaine... Rouler au vélo électrique, c'est bien pour l'environnement. Même s'il faut une centrale nucléaire derrière... »

Daniel Jeandon met également en avant un aspect surprenant : « Le vélo électrique est un médiateur relationnel, observe-t-il. Quand on se promène avec, il y a beaucoup de regards, d'interpellations à son sujet. Je le fais essayer à tous ceux qui m'en parlent - et ils sont tous séduits par l'engin. Enfin, il permet de retrouver des sensations, de se recentrer sur soi, dans la sérénité, sans effort disproportionné. Il faut essayer le vélo électrique ! J'encourage chacun et chacune à s'y mettre : tous ceux qui veulent essayer peuvent me contacter. »

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