Son nom scientifique est Rhynchophorus ferrugineus, plus connu sous l'appellation de charençon rouge, avec un surnom qui fait frémir : « le tueur de palmiers ». Lorsque l'une de ces plantes - le palmier est bien une plante, pas un arbre - est infestée, les larves du charençon dévorent les jeunes palmes avant de coloniser les cœurs et d'y creuser leurs galeries, jusqu'au pourrissement complet du stipe (faux-tronc). Seule solution alors : sacrifier le palmier, condamné de toutes façons, avant qu'il ne contamine ses congénères.
C'est le sort réservé à deux sujets de l'esplanade des Droits de l'Homme, face à l'Hôtel de ville, dont l'abattage s'est déroulé mercredi 9 octobre. Jeudi, les plantes ont été évacuées à l'aide d'une grue - elles pèsent plusieurs tonnes ! -, ce qui a entraîné la fermeture de l'avenue René-Cassin le matin, juste au niveau de la mairie, avec déviation par le parking Est en double sens.
Deux nouveaux palmiers, de l'espèce butia, plus résistante face au fléau du charançon rouge, ont été plantés le même jour pour remplacer les sujets malades.