René Raimondi, maire de Fos-sur-Mer, revient sur les informations publiées par le quotidien "La Provence" dans son édition du 18 octobre 2016.

Non Fos n'était pas représentée lors du déplacement des élus locaux en Chine dans la perspective de l'accueil de l'entreprise Quechen sur la zone industrialo-portuaire de Fos. C'est un élu d'opposition mandaté par la région, qui s'est arrogé le titre de  représentant de la Ville de Fos, en l'absence du maire. Cette attitude est totalement inadmissible de la part d'un élu de la République car elle porte atteinte à la véritable représentation démocratique.

En effet, le maire de Fos-sur-Mer n'a, à aucun moment, donné délégation à un élu municipal pour le représenter, pour la bonne raison qu'il n'a pas été associé en amont à ce projet de déplacement organisé par la Métropole. Ni le Conseil de territoire, ni l'exécutif central métropolitain ne l'ont invité à faire partie de cette mission. Dès qu'il en a eu connaissance, il s'est insurgé auprès de François Bernardini, président du conseil de territoire, de ne pas être tenu au courant du niveau d'avancement du projet en lui-même. Animé par une soif d’hégémonie, François Bernardini ne peut s’empêcher de faire de la rétention, faisant preuve sans complexe d'une absence totale de respect du maire de Fos-sur-Mer alors qu'inversement, lorsque René Raimondi assurait la présidence de Ouest Provence, il avait toujours veillé à respecter chaque maire des communes membres.

C'est une situation qui est en totale contradiction avec la ligne de conduite sur laquelle s'est engagée Jean-Claude Gaudin lors de sa prise de fonction à la tête de la métropole qui est d'inscrire l'action métropolitaine dans le respect total des maires. Aussi, il est anormal que Jean-Claude Gaudin n'intervienne pas pour faire respecter ses engagements. Il ne s'agit pas seulement d'un manque de courtoisie mais bien d'une fâcheuse manière de faire de la gouvernance territoriale.

Qui de mieux placé que le vice- président du conseil de territoire délégué à la zone industrielle, membre assidu durant dix ans du conseil de surveillance et du conseil d'administration du GPMM, pour accompagner ce projet d'implantation jusqu'à son terme. Plus de 21 ans passés au service de la commune dont 12  en tant que maire ont forgé son expérience et sa connaissance de la zone industrielle de Fos, de ses acteurs et de ses enjeux, connaissance dont ni le pseudo représentant de Fos, ni le représentant de la lointaine métropole ne peuvent se targuer.

Si la Zone Industrielle de Fos-sur-mer a été retenue par le géant chinois de la silice comme un des trois sites potentiels d'implantation, c'est bien grâce à l'attractivité de la plate-forme industrielle et d'innovation de Caban-Tonkin (communément appelée projet Piicto) soutenue financièrement par le San Ouest Provence sous la présidence de René Raimondi. Fidèle à son investissement pour la commune et la zone industrielle, le maire de Fos appelle de tous ses vœux un aboutissement favorable de ce dossier.